Vincent Box

Calligraphe urbain

Après des études en Arts Appliqués à la Réunion et en Design Graphique au Canada, Vincent Box introduit la scène Canadienne et Américaine des « murales » en 2010. Il co-fonde GARBAGE BEAUTY, le plus populaire collectif de calligraphes urbains à Montréal, avec lequel il parcourt le monde tout en laissant d’amusants messages sur les ordures qui croisent sa route. Vincent Box utilise les lettres comme des images dans diverses et complexes compositions mêlant messages, poésie, textures et symboles pour créer un langage unique dans lequel les beaux-arts s’intègrent à la rue.

Œuvres

Untitled

2020

Calligraphic portrait

2019

Body painting

2019

Body Painting

2020

Glasgow

2023

Contrast

2021

Expositions | résidences

  • 2020 - Écrits, Galerie La Gare, La Réunion

  • 2019 - Pimp My Deck 8, La Friche, La Réunion

  • 2018 - Street Calligraphy, Very Yes Galerie, La Réunion

  • 2014 - Homage to the local music with a music station for LE LAIT, The McCord Museum, Montréal

  • 2012 - Trash art, Fresh Paint Gallery, Montréal

  • 2012 - MTL ZOO, CEGEP du vieux-Montréal, Montréal

Témoignages

"Dans cette œuvre, l’artiste déconstruit les lignes, les mêle et les entremêle afin d’empêcher la lecture des mots que notre regard cherche spontanément à reconstituer. Le rapport au langage, linéaire et codifié, est démoli. La liaison des lettres entre elles est rompue et leur fonction première disparaît peu à peu pour revenir au graphisme du trait. L’œuvre épouse alors l’architecture et l’enveloppe en habillant le mur d’un voile ajouré. La peinture laisse apparaître en surface le geste de la main et les traces du pinceau, tout en se fondant au bâtiment par un jeu de textures, d’effacements, de maillage des formes et de dégradés de couleurs. « Il n’y a rien et en même temps tellement tout à lire, un peu comme les images dans un nuage » dit l’artiste, nous invitant à un exercice d’observation fine où notre œil est invité à s’abstraire du sens pour revenir à l’image, sur le principe de la paréidolie. L’œuvre rend ainsi compte d’un récit imaginaire à partir duquel toutes les directions de lectures sont possibles. Elle renvoie à la complexité de la construction du langage - et plus particulièrement de la langue créole - qui est imagée et s’ouvre à toutes possibilités de sens et de croisements."

Leïla Quillacq, 2020